Retrouvez les différents articles de Manon Lucas sur les créations 3D. Plus d'informations sont disponibles sur la page dédiée aux articles !
Formée en sciences humaines, expérimentée en conduite de projet, Manon formalise et encadre nos travaux de R&D.
Digitage a travaillé avec le National Maritime Museum à Londres, afin d’équiper la Queen’s House de l’application Spirited, une expérience de Réalité Augmentée.
Celle-ci permet au visiteur de partir à la chasse aux “fantômes” de personnalités qui ont participé à l’histoire de la Queen’s House.
Muni d’une tablette, le visiteur déambule dans la salle. Plus il s’approche d’un fantôme plus celui-ci se matérialise à l’écran, jusqu’à devenir un personnage solide. Lorsque l’utilisateur a trouvé un fantôme, des informaons historiques sur ce personnage s’affichent à l’écran.
Le théâtre antique de Vendeuil-Caply est situé juste à côté du Musée Archéologique de l’Oise, près de la commune de Breteuil.
L’exposition qui s’est déroulée de février à novembre 2018 portait sur les théâtres antiques du Nord de la Gaule, et en particulier sur le théâtre de Vendeuil-Caply. Ce site est fouillé par les archéologues et les passionnés depuis plusieurs décennies, et il est un des théâtres antiques les mieux conservés du nord de la France. Il a donc une véritable importance locale et scientifique.
Voici, prêt à être utilisé, le studio 3D de Digitage, composé de 62 appareils photos. Le but ? Capturer une personne en trois dimensions. Vous venez, vous posez au centre du studio, on clic, 62 photos sont prises instantanément, et hop vous obtenez votre modèle 3D virtuelle ! Après ça, utilisation au choix : vous pouvez avoir votre effigie en figurine miniature, intégrer votre représentation 3D dans une application liée à vos faire-parts de mariage ou de naissance etc. Les premiers shoots photo arrivent, et sont à destination des professionnels comme des particuliers.
Étape déterminante pour une acquisition par scanner 3D, la calibration permet à l’appareil de redéfinir ses paramètres afin :
que les prises de mesure soient les plus justes possibles
que la marge d’erreur soit connue
Dans cet exemple, nous allons nous appuyer sur le processus de calibration du scanner Breuckmann – SmartSCAN.
Le principe de la calibration est de permettre au scanner de redéfinir ses algorithmes de calcul afin que les mesures obtenues par acquisition soient toujours justes. Car plusieurs phénomènes peuvent amener une erreur de mesure sur un modèle 3D : léger déplacement des caméras du scanner, des optiques, usure des matériaux etc. Il faut donc que l’appareil redéfinisse ses algorithmes de calcul pour corriger ces erreurs de mesures : c’est l’étape de la calibration.
On utilise pour cela une plaque de calibration : faite de matériaux résistants, celle-ci ne bouge jamais, et elle affiche un dessin particulier.
Le scanner connaît parfaitement les différents paramètres de cette plaque, qui ont été mesurés avec précision en laboratoire chez le fabricant. Une fois l’appareil placé bien droit face à elle, il va la scanner dans une série de positions prédéfinie, l’opérateur s’appuyant pour manipuler la plaque sur une réglette papier permettant de la positionner avec précision.
Le logiciel calcule ensuite les divergences entre les mesures qu’il vient de prendre et celles qu’il connaît. Cela lui permet de mettre à jour ses algorithmes, afin que les mesures acquises correspondent aux mesures réelles ; il peut alors calculer la marge d’erreur de ces nouveaux paramètres. Si ce taux d’erreur est faible, on peut demander au scanner d’enregistrer ces nouveaux algorithmes. Les scannérisations qui suivront cette étape de calibration produiront ainsi un modèle tridimensionnel conforme aux mesures réelles, avec un taux d’erreur maîtrisé.